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Vive l'art cinématographique !

Pictures of Sentier20

Sentier20

Description:

Vive le cinéma, le plus riche, le plus dense, le plus exaltant, le plus magique de tous les arts !


"Je souhaite approcher par le film la complexité de la pensée, son mécanisme interne. Dès qu'on descend dans l'inconscient, l'émotion naît. Et le cinéma ne devrait être qu'un montage d'émotions." Alain Resnais

"On est tous un peu fous." Alfred Hitchcock




Top 2006
1. Le libre arbitre, Matthias Glasner
2. Babel, Alejandro Gonzales Inarritu
3. Coeurs, Alain Resnais
4. Cashback, Sean Ellis
5. Azur et Asmar, Michel Ocelot
6. Libero, Kim Rossi Stuart
7. Quand j'étais chanteur, Xavier Giannoli
8. La Méthode, Marcelo Pineyro
9. Le vent se lève, Ken Loach
10. OSS 117 Le Caire Nid d'espions, Michel Hazanavicius




Top 2007
1. La graine et le mulet, Abdellatif Kechiche
2. 4 mois, 3 semaines, 2 jours, Cristian Mungiu
3. La vie des autres, Florian Henckel Von Donnersmarck
4. Le scaphandre et le papillon, Julian Schnabel
5. De l'autre côté, Fatih Akin
6. Ratatouille, Brad Bird
7. L'histoire de Richard O., Damien Odoul
8. Gerntsls Reisen, Franz Xaver Gernstl
9. Les Méduses, Shira Geffen, Edgar Keret
10. Les promesses de l'ombre, David Cronenberg




Top 2008
1. Two Lovers, James Gray
2. Dans la ville de Sylvia, Jose Luis Guerin
3. Rumba, Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy
4. Entre les murs, Laurent Cantet
5. No country for old men, Frères Coen
6. There will be blood, Paul Thomas Anderson
7. J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit
8. Le bruit des gens autour, Diadème
9. La terre de la folie, Luc Moullet
10. L'ennemi public numéro 1, Jean-François Richet




Top 2009:
1. Les Herbes Folles, Alain Resnais
2. The Wrestler, Darren Aronofsky
3. The Chaser, Na Hong-Jin
4. Hadewijch, Bruno Dumont
5. Le Roi de l'Évasion, Alain Guiraudie
6. Gran Torino, Clint Eastwood
7. Tetro, Francis Ford Coppola
8. Inglorious Basterds, Quentin Tarantino
9. Le ruban blanc, Michael Haneke
10. Au voleur, Sarah Leonor




Top 2010
1. Bad Lieutenant - Escale à la Nouvelle Orléans, Werner Herzog
2. Sound of Noise, Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson
3. Soul Kitchen, Fatih Akin
4.Tournée, Mathieu Amalric
5. Des Hommes et des Dieux, Xavier Beauvois
6. A Serious Man, Frères Coen
7. Fantastic Mr. Fox, Wes Anderson
8. The Ghost Writer, Roman Polanski
9. Mammuth, Gustave Kervern et Benoît Delépine
10. Mother, Bong Jong Hoo




Top 2011
1. Pater, Alain Cavalier
2. Une séparation, Ashgar Farhadi
3. Shame, Steve Mc Queen
4.The Green Hornet, Michel Gondry
5. Habemus Papam, Nanni Moretti
6. La Fée, Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy
7. Drive, Nicolas Winding Refn
8. The artist, Michel Hazanavicius
9. L'art de séduire, Guy Mazarguil
10. Carnage, Roman Polanski




Top 2012
1. Un monde sans femmes, Guillaume Brac
2. Les invisibles, Sébastien Lifshitz
3. Holy Motors, Leos Carax
4. Twixt, Francis Ford Coppola
5. Journal de France, Raymond Depardon et Claudine Nougaret
6. No, Pablo Larrain
7. Tango libre, Frédéric Fonteyne
8. Entre les bras, Paul Lacoste
9. Adieu Berthe, Bruno Podalydès
10. Vous n'avez encore rien vu, Alain Resnais




Top 2013:
1. 2 automnes, 3 hivers, Sébastien Betbeder
2. Mud, Jeff Nichols
3. Heimat, Edgar Reitz
4. La Bataille de Solférino, Justine Triet
5. Oh Boy, Jan Ole Gerster
6. La Vénus à la fourrure, Roman Polanski
7. Grigris, Mahamat Saleh-Haroun
8. Gold, Thomas Arslan
9. Room 237, Rodney Asher
10. Shokuzai, Kiyoshi Kurosawa




LES FILMS DE MA VIE:
- Les enfants du paradis, Marcel Carné (1945)
- In the mood for love, Wong Kar Wai (2000)
- Singin' in the Rain, Stanley Donen (1952)
- Cours, Lola, cours, Tom Tykwer (1998)
-Une nuit à l'opéra, Sam Wood (1935)
- Baisers volés, François Truffaut (1968)
- Le Parrain, Francis Ford Coppola (1972)
- Madame et ses flirts, Preston Sturges (1942)
- Smoking/ No Smoking, Alain Resnais (1994)
- Cris et chuchotements, Ingmar Bergman (1972)
- L'Ange Bleu, Josef Von Sternberg (1930)


Panthéon réalisateurs:
Alain Resnais
Wong Kar Wai
Fatih Akin
Stanley Kubrick
Éric Rohmer

Panthéon acteurs:
Jean-Pierre Marielle
Christoph Waltz
Jürgen Vogel
Mathieu Amalric
François Damiens

Panthéon actrices:
Arletty
Marlène Jobert
Sabine Azéma
Hanna Schygulla
Agnès Jaoui


Barème :
****: geyser voire tsunami
***: grosse baffe voire coup de poing
**: petite claque sans conséquences
*: tape sur l'épaule
(0): aucun effet

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  • Created: 17/02/2007 at 7:05 AM
  • Updated: 20/06/2017 at 12:48 PM
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  • ..:: critique ::.. *** black swan ::..

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..:: critique ::.. **** underground ::..

**** UNDERGROUND
. Comédie dramatique serbe réalisée par Emir Kusturica avec Miki Manojlovic, Lazar Ristovic, Mirjana Jokovic et Slavko Stimac.
. Scénario de Dusan Kovacevic et d'Emir Kusturica.
. Date de production: 1996
. Durée: 2h50

Alors que les premières bombes allemandes tombent sur la ville, Marko et Blacky profitent de la déroute générale pour se lancer dans une vaste entreprise de magouilles en tous genres. Marko, le rusé, a très vite compris qu'un pays en guerre peut représenter une véritable mine d'or. Il cache alors dans la cave de son grand-père un groupe de réfugiés, auquel il fait fabriquer des armes et objets divers, aussitôt écoulés au marché noir. En 1943, Blacky est blessé, et mis à l'abri dans la cave. Désormais libre de toute contrainte, Marko n'hésite pas à le trahir en séduisant Natalja. En 1944, la paix revient, mais Marko fait croire aux habitants de la cave que la guerre se poursuit : la mystification durera ainsi plue de 15 ans ?

****: Après avoir vu Chat noir, chat blanc, j'ai eu l'occasion de visionner un autre film du réalisateur serbe très controversé, Emir Kusturica, à savoir Underground, lauréat de la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1996.
Le film a suscité de grandes polémiques au sein des milieux intellectuels français, on se souviendra notamment de l'article "L'imposture Kusturica" d'Alain Finkielkraut, que celui-ci avait écrit alors qu'il n'avait même vu le film en question.

Sans abandonner l'univers onirique qui lui est propre, Kusturica s'attaque ici à un sujet difficile.
Mais l'on ne regrettera pas son traitement particulier, car outre le plaisir évident que procure un ton délibérément burlesque, original et baroque, le message (en l'occurence l'absurdité et l'inutilité de la guerre) est rendu plus accessible grâce à ce traitement.
Le canevas est tiré d'une pièce de Dusan Kovacevic, dont le réalisateur n'a retenu que certains aspects: l'idée de la manipulation d'un homme par un autre exercée pour la conquête d'une femme, puis, dans un moindre mesure, pour un intérêt économique et une influence politique.
De ce canevas, Kusturica a fait une vaste fresque, inclassable, qui commence par un épisode montrant Belgrade sous les bombes nazies et finit par le conflit yougoslave des années quatre-vingt-dix.
Analysons donc un plus pertinemment le scénario, qui, en raison de sa richesse, mérite d'être approfondi.


Pour commencer, rappelons en bref le synopsis de l'oeuvre: Un réfugié communiste, du nom de Marko, fait croire à son ami et rival Blacky ainsi qu'à ses compagnons, proches et amis, pendant vingt ans, que la guerre (il s'agit de la seconde guerre mondiale) continue, dans l'unique fin de vivre sans encombres et librement avec Natalija, une actrice charismatique. Pour résumer la situation, compagons, amis et proches sont enfermés dans une cave, alors que Marko vit, relativement heureux, avec Natalija.
Ensuite, insistons sur le fait que le trio composé par Marko, Blacky et Natalija a une importance prépondérante au sein du scénario et du film, beaucoup de scènes et de séquences lui sont d'ailleurs consacrées.
. Natalija (interprétée par Marjana Jokovic) est un personnage fin et ambigu. Il s'agit d'une actrice, qui, pour réaliser ses desseins, dont celui de jouer à l'Opéra de Moscou, accepte les conpromis, marchés et autres marchandages. Cela lui semble égal d'être avec Blacky ou Marko, pourvu qu'elle acquiert la plénitude auquelle elle aspire, une réussite complète et totale dans des domaines divers, de la satisfaction professionnelle et amoureuse, ou plutôt érotique (car on ne peut pas dire qu'elle éprouve vraiment de l'amour pour Marko, leur unique relation est une relation sexuelle, érotique).
. Marko (interprété par Miki Manojlovic) est un personnage qui cède immédiatement à ses pulsions spontanées et à ce que lui dicte son coeur: il ne lui a fallut que le temps d'une danse avec Natalija pour remarquer ses charmes et pas moins de temps pour improviser un plan pourtant comlètement insensé pour pouvoir jouir de ces fameux charmes à sa guise. On peut à la fois le qualifier de manipulateur sans scrupules, cynique et calculateur et d'amoureux extrêmement romantique et capable de tout pour rester avec sa bien-aimée. Le manque de scrupules serait-il profitable à l'épanouissement d'un amour en apparence impossible ? C'est là une des questions du film.
. Blacky, dernièrement (joué par Lazar Ristovski), est quelqu'un qui ne se pose pas trop de questions, un peu comme Marco, mais en plus accentué encore. Il quitte sans hésitation sa femme enceinte pour une actrice qui a su le séduire, voue une haine inébranlable aux fascistes et combattants nazis et il ne lui vient même à l'esprit, pendant les vingt années passées dans la cave, que Marco (qu'il affecte de traiter comme son ami le plus cher) ait pu le trahir et lui mentir.
Et bien que sa personnalité ne soit pas aussi extrême que celle de Marko et de Blacky, Natalija n'en reste pas moins marquante que les deux autres, elle qui souligne si bien l'esprit et le manque de scrupules de l'un, l'inaltérable joie de vivre et la spontanéité de l'autre.

Ce trio inoubliable peut, par conséquent, être désigné comme l'un des aspects du scénario dignes d'être retenus. Il faut y ajouter un esprit proche de celui de La vie est belle, celui de prendre la guerre comme un jeu (le caractère illusoire prend beaucoup de valeur lors de la scène du tournage du film narrant la jeunesse de Marko et de Blacky auquel assistent celui-ci ainsi que son fils), une très forte charge symbolique (l'intervention du singe en tant qu'assassin, l'éloignement de l'île lors de la fin du film, etc), une légère critique du gouvernement de Tito (avec, par exemple l'usage de documents d'époque) et surtout une lettre d'amour et d'adieu, personnelle, intime, fabuleuse, celle que fait Kusturica à son pays d'origine, la Yougoslavie.
En y ajoutant l'abondance de scènes truculentes (citons la scène lors de laquelle Yvan éclaire la femme de Blacky avec la lumière de son vélo), l'humour burlesque ainsi qu'un côté dynamique (illustré par une musique entraînante et entêtante) et des séquences presque théâtrales, aux airs de vaudeville, de drame bourgeois, de pièce à la Musset, de pièce absurde à la Ionesco, n'importe qui aura le droit de se demander, dans son for intérieur, si cela ne fait pas un peu trop.


Si, cela fait sûrement trop, mais d'un autre côté, le scénario s'avère ainsi tellement étoffé et riche, que chacun, je le pense en tout cas, y trouvera son compte.
Il est ainsi un peu injuste de déclarer que ce film ne s'adresse qu'à un public restreint, tant il offre d'aspects différents et tant il invite à des interprétations très nombreuses et très diverses.

Vous comprendrez ainsi que j'aie accordé tellement d'importance au scénario, car dans Underground, "scénario" est le maître mot. C'est en quelque sorte l'âme du film. Avec le scénario de cette oeuvre, il y a matière d'écrire un long essai, j'en suis convaincu.

De quoi pourrais-je encore parler ? Je dirais que la mise en scène est à l'image du scénario, offrant, pareillement, une grande palette de styles différents; l'ambiance est parfois celle d'une comédie déjantée, celle d'une satire ironique, celle d'une ode poétique, celle d'un film d'aventures rythmé, celle d'un essai assurément politique, celle d'un musical, celle d'un film érotique, celle d'un thriller...
Kusturica s'impose donc comme un véritable artiste (outre ce mélange de genres, on peut parler d'une caméra virtuose qui alterne aisément avec les différents plans, ainsi que d'une mise en images souvent audacieuse, osée et novatrice, malgré des maladresses que l'on serait ingrat de prendre en compte).
J'ai mentionné les noms des acteurs principaux, j'ajouterais qu'ils sont excellents, correspondant parfaitement à l'univers du réalisateur serbe.
Pour finir cette critique, je reviendrais sur cette musique entraînante et entêtante du Boban Markovic Orchestra, dont les effets sur le spectateur sont surpenants.



Underground porte la marque d'un esprit très inspiré, d'un cinéaste engagé, d'un cinéphile absolu, d'un adepte de musique festive, d'un poète, d'un esthète et surtout d'un très grand amoureux de la vie.



Meilleure scène: la scène du mariage du fils de Blacky avec une pensée pour la scène de l'enlèvement de Natalija, la séquence aquatique, la scène lors de laquelle Blacky et son fils assistent au tournage du film qui narre la jeunesse de Marko et de Blacky, la dernière scène, la première scène et d'autres scènes qui ne me viennent que vaguement à l'esprit


Réalisation: 5 sur 6
Interprétation: 5 sur 5
Scénario: 4,5 sur 5
Intérêt: 4 sur 4

Total: 18,5 sur 20
​ 0 | 2 |
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#Posted on Friday, 31 August 2007 at 4:18 PM

Edited on Saturday, 01 September 2007 at 3:52 PM

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cine-liberte2, Posted on Sunday, 02 September 2007 at 6:57 AM

j'ai vu ce film il y a peu, et je l'ai trouvé simplement génial, vraiment magnifique: pour moi le le meilleur de Kusturica.


le-cinema-de-gus, Posted on Saturday, 01 September 2007 at 3:39 AM

Pour ma part, c'est le premier Kusturica que j'ai vu et je dois dire que son style m'a frappé par son caractère enjoué - même lorsqu'il parle de sujets durs à savoir les drames guerriers qu'a connu son pays, mais également et malheureusement par la lassitude qu'il suscite chez le spectateur, à force de musiques se ressemblant toutes... Demeurent bien sûr un scénario très bien foutu et un visuel admirable.

Note : 3,5/5

Peut-être que LE TEMPS DES GITANS - où la musique est plus que jamais intégrée à l'histoire du fait qu'elle soit interprétée par les personnages et non cinétique - me plaierait plus...


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